La notion de poussée est centrale en marche nordique, avec des points techniques à respecter pour qu’elle soit réellement efficace, explique Jean-Pierre Guilloteau auteur d’une master class de Pratique Marche Nordique sur le sujet à retrouver le 15 juin lors d’une conférence à l’Euro NordicWalkin’ de Megève.
Analyse de la poussée
La poussée renvoyée par le bâton a deux composantes :
- une horizontale qui nous envoie vers l’avant : c’est celle qui nous fait avancer. L’aide à la propulsion que l’on ressent en marche nordique vient de là !
- une verticale qui nous soulève et nous soulage, en partie, de l’attraction terrestre. Elle diminue la pression sur nos chevilles, genoux, hanches, et dos.
La poussée provoque majoritairement un allègement, mais peut être ajustée en variant la position de planté et la taille des bâtons. On n’envoie pas son bras en arrière, comme il est trop souvent dit. C’est notre corps que l’on envoie en avant.
Ouverture de la main
En marche nordique, on ouvre la main uniquement parce qu’on ne peut pas faire autrement ! Si on veut pousser avec de l’amplitude, on est vite obligé d’ouvrir la main
sinon notre poignet “casse”. C’est à ce moment-là que le gantelet prend le relais : il permet de pousser même sans tenir le bâton !
Planté du bâton
Selon le mouvement, le marcheur plante le même bâton (de même taille) à trois endroits différents :
- au niveau du pied arrière,
- au milieu de la foulée (standard),
- au niveau du pied avant.
Plus on plante le bâton vers l’arrière, plus la composante horizontale augmente et plus la composante verticale diminue.
Pas de dogmatisme !
On peut varier à loisir la position du planté et la taille du bâton. Il n’existe pas de position de planté « obligatoire » au milieu de la foulée comme on l’entend parfois. Il s’agit d’un choix à faire après expérimentation et analyse de son mouvement.
On plantera davantage en arrière si on souhaite une plus forte poussée vers l’avant, et inversement. Avec des bâtons légèrement trop grands, le planté se fera légèrement en arrière. Il est inutile de couper ses bâtons au centimètre près.
Pour en savoir plus : Master Class de Jean-Pierre Guilloteau Les secrets d’une poussée efficace sur les bâtons
Cet article vous est proposé par notre partenaire média Pratique Marche Nordique.